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Les guerres maritimes : la marine á vapeur / Richard Hill ; traduit de l'anglais par Bruno Krebs ; revu par Michele Battesti.

By: Contributor(s): Material type: TextTextLanguage: French Original language: English Series: Collection Atlas des guerresPublication details: Paris : Editions Autrement, 2003.Description: 224 p. : ill. (certaines en coul.), cartes ; 28 cmISBN:
  • 2746701626
  • 9782746701625
Other title:
  • Titre au dos: Guerres maritimes, 1855-1905
  • Titre de la couv.: Guerres maritimes : la marine á vapeur : 1855-1905
Uniform titles:
  • War at sea in the ironclad age. French
Subject(s): DDC classification:
  • 359/.009/034
LOC classification:
  • V 799 H646g 2003
Summary: Au XIXe siècle, les grandes marines d'Europe connaissent une extraordinaire révolution. Durant la première moitié du XIXe siècle, la hiérarchie navale est dominée de façon hégémonique par la Grande-Bretagne, face à une France maritime sortie déchue des guerres de la Révolution et de l'Empire. L'épine dorsale des flottes est alors le bateau en bois et à voile et la Grande-Bretagne, bien que première puissance industrielle, répugne à intégrer le progrès technique par crainte de ruiner sa prééminence. Or, un demi-siècle plus tard, la marine française s'est hissée à la seconde place dans la course et couvre de son pavillon tous les océans du monde avec la ferme intention d'exploiter sa position de challenger. Elle perturbe l'équilibre naval, prépare la revanche, défie la toute-puissante Royal Navy. Jouant la carte de l'innovation et de la propulsion vapeur, la France des "modernes" invite à explorer et à appliquer les filières de l'innovation : l'hélice, l'obus explosif, les constructions métalliques et le blindage. Avec le Napoléon, la France prend la tête du progrès technique. La propulsion à voile devient secondaire et la Royal Navy est ridiculisée quand le Napoléon laisse sur place les voiliers de sa majesté. La marine de guerre est alors le premier instrument militaire qui intègre les avancées de la révolution industrielle. Incontestablement commandée par les mutations du cuirassé, la seconde moitié du XIXe siècle est faite de tâtonnements d'impasses, de retours en arrière. La voile paraît condamnée mais ne disparaît que dans les années 1880. Quant au cuirassé, il devient peu à peu un monstre coûteux, détrôné par le torpilleur. La Première Guerre mondiale sonne définitivement la fin du cuirassé, au profit d'une arme nouvelle qui s'apprête à révolutionner les puissances maritimes du XXe siècle : le sous-marin. Dans cet ouvrage abondamment documenté, Richard Hill analyse les enjeux des grandes marines d'Europe, leurs expansions, leurs innovations techniques, leurs stratégies. Un panorama et une analyse détaillés de la course à laquelle se livrent, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les grandes puissances maritimes d'Europe - la France et la Grande-Bretagne - et qui annonce les principales forces politiques et militaires du XXe siècle.
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Libro Libro Biblioteca Juan Bosch Biblioteca Juan Bosch Recursos Regionales Recursos Regionales (2do. Piso) V 799 H646g 2003 (Browse shelf(Opens below)) 1 Available 00000071801

Traduction de : War at sea in the ironclad age.

Comprend un index.

Bibliogr.: p. 218-219.

Au XIXe siècle, les grandes marines d'Europe connaissent une extraordinaire révolution. Durant la première moitié du XIXe siècle, la hiérarchie navale est dominée de façon hégémonique par la Grande-Bretagne, face à une France maritime sortie déchue des guerres de la Révolution et de l'Empire. L'épine dorsale des flottes est alors le bateau en bois et à voile et la Grande-Bretagne, bien que première puissance industrielle, répugne à intégrer le progrès technique par crainte de ruiner sa prééminence. Or, un demi-siècle plus tard, la marine française s'est hissée à la seconde place dans la course et couvre de son pavillon tous les océans du monde avec la ferme intention d'exploiter sa position de challenger. Elle perturbe l'équilibre naval, prépare la revanche, défie la toute-puissante Royal Navy. Jouant la carte de l'innovation et de la propulsion vapeur, la France des "modernes" invite à explorer et à appliquer les filières de l'innovation : l'hélice, l'obus explosif, les constructions métalliques et le blindage. Avec le Napoléon, la France prend la tête du progrès technique. La propulsion à voile devient secondaire et la Royal Navy est ridiculisée quand le Napoléon laisse sur place les voiliers de sa majesté. La marine de guerre est alors le premier instrument militaire qui intègre les avancées de la révolution industrielle. Incontestablement commandée par les mutations du cuirassé, la seconde moitié du XIXe siècle est faite de tâtonnements d'impasses, de retours en arrière. La voile paraît condamnée mais ne disparaît que dans les années 1880. Quant au cuirassé, il devient peu à peu un monstre coûteux, détrôné par le torpilleur. La Première Guerre mondiale sonne définitivement la fin du cuirassé, au profit d'une arme nouvelle qui s'apprête à révolutionner les puissances maritimes du XXe siècle : le sous-marin. Dans cet ouvrage abondamment documenté, Richard Hill analyse les enjeux des grandes marines d'Europe, leurs expansions, leurs innovations techniques, leurs stratégies. Un panorama et une analyse détaillés de la course à laquelle se livrent, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les grandes puissances maritimes d'Europe - la France et la Grande-Bretagne - et qui annonce les principales forces politiques et militaires du XXe siècle.

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