Marie-Antoinette /
Stefan Zweig; traduit de l'Allemand par Alzir Hella.
- [France] : Grasset, 1951.
- 506 p. ; 18 cm.
- Livre de poche, 14669. .
- Livre de poche, 14669. .
La dernière nuit à Versailes -- La char funèbre de la monarchie -- Retour sur soi-meme -- Mirabeau -- Préparatifs de fuite -- La fuite à Varennes -- La nuit à Varennes -- Le retour -- Duperie réciproque -- La dernière apparition de l'ami -- Le refuge dans la guerre -- Les derniers cris -- Le dix aout -- Le temple -- Seule -- La dernière solitude -- La Conciergerie -- La dernière tentative -- La grande infamie -- L'ouverture du procès -- Les débats -- Le dernier voyage -- La plainte funèbre.
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, l'« Autrichienne » Marie-Antoinette est la reine la plus méconnue de l'histoire de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion cède à la vérité. S'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien et sur la correspondance du comte Axel de Fersen, qu'il fut le premier à pouvoir consulter intégralement, Stefan Zweig retrace avec sensibilité et rigueur l'évolution de la jeune princesse, trop tôt appelée au trône, que la faiblesse et l'impuissance temporaire de Louis XVI vont précipiter dans un tourbillon de distractions et de fêtes. Dans ce contexte, la sombre affaire du collier, habilement exploitée par ses nombreux ennemis à la cour de France, va inexorablement éloigner Marie-Antoinette de son peuple. Tracé avec humanité et pénétration, ce portrait est assurément un des chefs-d'oeuvre de la biographie classique, où excella l'auteur de Trois poètes de leur vie et de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.